Appareil locomoteur du cheval, késako ?
L’appareil locomoteur du cheval, comme celui de l’Homme, est composé d’os rentrant en contact via des articulations et mis en mouvement par des muscles. La zone d’insertion fibreuse du muscle sur l’os s’appelle le tendon. Les ligaments, quant à eux, sont des tissus fibreux assurant la stabilité des articulations en liant ainsi deux os entre eux.
Au niveau des articulations, une couche lisse de tissu conjonctif recouvre l’os sous-chondral des os : c’est le cartilage. Il améliore entre autres la surface de glissement entre les deux os concernés et sa souplesse fait qu’il est également capable d’absorber les chocs. L’articulation est entourée par une capsule articulaire, assurant à la fois sa stabilité lors des mouvements, et jouant le rôle de support à la membrane synoviale. Cette membrane synoviale fabrique le liquide articulaire, la synovie, assurant lubrification et nutrition du cartilage.
Le cartilage étant ensuite soumis à de nombreuses contraintes durant la vie du cheval, que ce soit par la carrière sportive, ou alors des aplombs problématiques par exemple, il peut venir à s’user, et entrainer des pathologies dégénératives comme l’arthrose.
Qu’est ce que l’ostéochondrose disséquante (OCD) ?
Le développement ostéoarticulaire du jeune cheval est une étape clé de part la prédominance d’une pathologie bien connue : l’ostéochondrose disséquante. Le statut ostéoarticulaire du cheval est acquis à ses 18 mois. Avant cet âge, une malformation cartilagineuse peut entrainer soit le décrochement d’un fragment de cartilage, soit un kyste osseux sous chondral. L’origine de cette malformation semble multifactorielle, et à ce jour, l’une des méthodes de prévention passerait à la fois par l’alimentation de la mère, mais également par celle du poulain.